dimanche 26 mai 2013

Hôtel Bouctot-Vagniez, architecte Louis Duthoit, 1909-1911, 36 rue des Otages et Horloge Dewailly,architecte Émile Ricquier et Albert Roze, sculpteur (1898), rues Dusevel et des Sergents, Amiens (Somme)

Mardi dernier, par un temps froid, mais heureusement sans pluie, j'ai fait un tout petit tour d'Amiens, avant de rendre visite à une amie. C'était la première fois que je venais dans cette ville. Evidemment, je suis rendue immédiatement, à peine sortie de la gare, rue des Otages pour voir l'Hôtel Bouctot-Vagniez, le seul exemple connu d' architecture Art Nouveau de la ville. Nous pourrions imaginer qu'il y ait pu en avoir d'autres, mais la ville ayant subi des bombardements pendant les deux guerres mondiales, ils seraient disparus.
Vu de l'extérieur, le style de cet hôtel particulier est éclectique, mélangeant gothique, renaissance et Art Nouveau. Il s'apparente, de loin, à un petit château, avec côté rue une façade plutôt néo-gothique et


côté jardin une façade qui fait penser à celle de certaines demeures de la Loire, avec deux tourelles latérales et un escalier monumental.


Construit après le mariage d'un riche rentier, André Bouctot et de Marie-Louise Vagniez, fille d'un riche marchan d’étoffes. Ils n'y ont vécu que quelques années. En 1936, ils sont parti vivre dans la maison familiale des Vagniez, à Sains-en-Amiénois. 
L'architecte Louis Duthoit était le descendant d'une famille d'architectes, dessinateurs et sculpteurs amiénois. Son père Edmond Duthoit avait  collaboré avec Viollet-Leduc et son grand-père avait participé à la restauration de la cathédrale.
Cet hôtel, construit en pierre de taille et briques beiges, est son chef-d'oeuvre. Sa façade côté rue comporte plusieurs éléments Art Nouveau, comme la fenêtre de la porterie


ou le portail ouvrant sur la galerie en fer forgé et vitraux, bien qu'un peu rigide ou


les fenêtres décalées, ornées de vitraux, de la tourelle, qui suivent la montée d'escalier.


















La grille qui sépare l'édifice de la rue est un réel chef-d'oeuvre Art Nouveau, ornée sur le portail de l'écusson avec les initiales du couple et du numéro de la maison. Avec de belles volutes qui se découpent bien dans le ciel.



















            
A côté de la porte de service, une petite plaque, ainsi qu'un charmant ensemble formé par le numéro de la maison, la boite-à-lettres ornée de pommes de pin et une petite gravure dans la pierre nous rappellent que l'Art Nouveau est bien présent.



La porte d'entrée latérale est un petit bijou en vitraux et en fer forgé, orné de pommes de pin; surplombée par une élégante marquise arrondie, de laquelle pendent deux lampes globes, avec deux ailettes latérales qui ne sont pas sans rappeler les édicules de métro de Guimard, avec leur système d'écoulement des eaux de pluies.



 








Côté jardin, l'escalier majestueux est éclairé par plusieurs petits lampadaires d'un style annonciateur de l'Art Déco (plus tardifs?).
Lors de cette visite, je n'ai pas eu l'occasion de voir l’intérieur de l'hôtel, si ce n'est à travers les vitres de la porte. Je le sais somptueux et bien conservé. Depuis le mois d'octobre 2012, il est possible de le découvrir avec une visite guidée qui a lieu le premier samedi du mois à 17h. Je ne manquerai pas d'y participer bientôt.


Par ailleurs, toutes mes félicitations au CCI de la région Picardie, qui en est le propriétaire, pour son travail de mise en valeur du monument et pour avoir eu l'idée de construire un annexe fort moderne, recouvert par un mur végétal qui s'intègre parfaitement dans le jardin et ne choque pas du tout à côté de l'hôtel.


Intérieur de l'hôtel à découvrir ici

Sur le chemin du retour,en allant  vers la gare, j'ai découvert cette extraordinaire horloge d'un style original, mais avec une femme assez Art Nouveau. Recherches faites, l'horloge Dewailly date bien de cette période. Construite par l'architecte Emile Ricquier et le sculpteur Albert Roze, à l'initiative du maire de la ville dont elle porte le nom, elle se trouvait à l'origine devant la gare. Après nombre de péripétie dont un abandon dans un dépôt ferroviaire suite à une campagne orchestrée par un journaliste local, elle fut installée en 1965 sur la placette où elle de trouve actuellement.

















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El martes pasado, por un día frío, pero afortunadamente sin lluvia, di una pequeña vuelta por Amiens, antes de visitar una amiga. Era mi primera vez en esta ciudad. Obviamente, saliendo de la estación de ferrocarriles fui inmediatamente a la calle des Otages, para ver hotel Bouctot-Vagniez, el único ejemplo conocido de la arquitectura modernista de la ciudad. Podríamos imaginar que pudieron haber habido otros, pero Amiens fue bombardeada durante las dos guerras mundiales y quizá hayan desaparecido.
Visto desde el exterior, el estilo de esta mansión es ecléctico, mezcla de gótico, Renacimiento y Art Nouveau. Parece un pequeño castillo gótico del lado de la calle y desde el jardín se aparenta a algunos palacetes del Loira, con dos torres laterales y una escalera monumental. Fue construido después de la boda de un rico financiero André Bouctot y Marie-Louise Vagniez, hija de un rico fabricante de telas. Vivieron ahí sólo unos pocos años. En 1936, se fueron a vivir a la casa de la familia Vagniez en Sains-en-Amiens. 
El arquitecto Louis Duthoit desciende de una familia de arquitectos, diseñadores y escultores de la familia Amiens.Su padre Edmond Duthoit trabajó con Viollet-Leduc y su abuelo participó en la restauración de la catedral. 
Este hotel, construido en piedra y ladrillo de color beige, es su obra maestra. Su fachada del lado de la calle tiene varios elementos modernistas, como la apertura de la galería en hierro forjado y vitrales, aunque rígida y las ventanas escalonadas con vidrieras de la torre lateral, que siguen el movimiento de la escalera. La reja que separa el edificio de la calle es una verdadera obra maestra del Art Nouveau, decorado del escudo con las iniciales de la pareja y  el número de la casa. Con  hermosas volutas que se destacan también en el cielo. Además, al costado de la puerta de servicio, una pequeña placa y un delicado conjunto formado del número de la casa, la boquilla del buzón adornada con piñas de pino y un pequeño grabado en piedra, nos recuerdan que el Art Nouveau está presente.
La puerta de entrada lateral es una pequeña joya hecha de vitrales y hierro forjado, decorada con piñas, dominada por una elegante copa redondeada, con dos alas laterales que son una reminiscencia de las salidas de metro de Guimard, con su sistema de flujo de agua de lluvia y de la que cuelgan dos lámparas de globo. En el jardín, la escalera está iluminada por varias lámparas pequeñas que anuncian el estilo Art Deco (quizá más tardías?).
Durante esta visita, no tuve la oportunidad de ver el interior desde la casa, si no es a través de la puerta de cristal. Lo sé suntuoso y bien conservado. Desde octubre de 2012, es posible descubrirlo con una visita guiada que tiene lugar el primer sábado del mes a las 17h. Por supuesto no faltaré en seguirla muy pronto.
Felicitaciones al CCI de Picardie, por haber hecho un buen trabajo de puesta en valor del monumento y haber construido un anexo cubierto de un muro vegetal que no choca a la par del edificio.

A la vuelta, en el camino a la estación, me encontré con este reloj increíble, de un estilo original, con una mujer muy al estilo Art Nouveau. Las investigaciones realizadas, supe que el reloj Dewailly data de este período. Construido por Emile Ricquier y el escultor Alber Roze, a  iniciativa del alcalde de la ciudad, cuyo nombre lleva, en su origen estaba fuera de la estación de tren. Después de muchas vicisitudes, fue abandonado en un patio de ferrocarril a raíz de una campaña de calumnias orquestada por un periodista local, y en 1965 fue instalado en el solar donde está en la actualidad.

vendredi 24 mai 2013

Julien, 16, rue du Faubourg Saint-Denis - Paris 10ème (1901-1902)

Après l'exposition à la Pinacothèque, un dîner dans une brasserie Art Nouveau s'imposait. J'ai choisi "Julien", où je n'étais pas encore allée avec mon complice de presque toutes mes sorties restaurant.
Un signe? Je n'ai pas pu faire de photos avec mon appareil car, étourdie que je suis, mon ami a vite fait de comprendre que j'avais oublié de remettre la batterie après l'avoir rechargée. C'est donc avec mon téléphone que j'ai pris quelques (très mauvais) clichés.
Dès l'entrée, je n'ai pas été emballée par cette longue salle rectangulaire, dont toute la première partie était déserte (manque de personnel?);  recouverte de grands miroirs, aux boiseries murales couleur ocre sale qui ne mettent pas du tout en relief les peintures sur verre.
Comme c'est indiqué sur le site du restaurant , entre les miroirs, se trouvent des décorations de deux maîtres verriers Armand Ségaud illustrateur peu connu auteur des représentations de paon au fond de la salle et de Louis Trézel, dont j'avais bien apprécié les décorations florales du  Bouillon Racine. Ici, il signe les portraits de quatre jeunes femmes gracieuses, à la chevelure fleurie, symbolisant les quatre saisons. 

 

La longue salle est éclairée par une belle verrière, plus tardive. Créée en 1924 par Charles Buffet, elle est bien plus Art Déco que Art Nouveau.



La porte vitrée de l'entrée et le comptoir, que je n'ai malheureusement pas pris en photos, sont en bois massif  et dans un style qui se veut "Majorellé".
Je n'ai pas l'habitude de parler de la qualité de la cuisine des brasseries que je visite, mais je vais faire une exception ici tant elle est, sans doute aucune, absolument pas à la hauteur du cadre, ni du prestige du lieu, ni des prix. Nous avons dû renvoyer l'entrée et le reste était très décevant. Le tout m'ayant valu une mauvaise nuit avec de très désagréables troubles digestifs.
J'ai été vraiment très loin de l'enchantement vécu "Chez Mollard" ou à la "Fermette Marbeuf'".

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Después de la exposición en la Pinacoteca, se requería una cena en una Brasserie Art Nouveau. Elegí "Julien", donde aún no había ido, con mi querido compañero de casi todas mis salidas en restaurantes modernistas.
Una señal? No pude tomar fotografías con mi cámara porque soy un despiste. Mi amigo no tardó en darse cuenta de que me había olvidado de ponerle la batería después de cargarla. Entonce no tuve más que tomar unas pocas fotos (malas) con mi teléfono.
Al entrar, la larga sala rectangular, cuya primera parte estaba desierta (por falta de personal?) me decepcionó bastante. Las paredes color ocre sucio, cubiertas de espejos, no ponen para nada en valor las bellas pinturas sobre vidrio..
Como es indicado en la página del restaurante,, entre los espejos, las decoraciones son de dos maestros vidrieros Armand Ségaud, ilustrador poco conocido, realizo les representaciones de pavo real en el fondo del restaurante y Louis Trézel, del cual me encantaron los ornamentos florales del   Bouillon Racine .  Quien firma elegantes retratos de cuatro mujeres jóvenes, con el pelo adornado de flrores, que simbolizan las cuatro estaciones. 
La sala está iluminada por un hermoso dosel, creado en 1924 por Charles Buffet, que es mucho más estilo Art Deco que Art Nouveau. La puerta de la entrada y el mostrador, de los cuales lamentablemente no tomé fotos, son de madera sólida y de un estilo que quisiera ser "Majorelle".
No suelo hablar de la calidad de la cocina de los restaurantes Art Nouveau que visito, pero voy a hacer una excepción en este caso, ya que es, sin ninguna duda, ni a la altura del marco, ni del prestigio del lugar, ni de los precios. Tuvimos que devolver la entrada y el resto fue muy decepcionante. Todo resultó en una mala noche con problemas digestivos desagradables.
Estuvimos muy lejos de la magia vivida en "Chez Mollard"o en la "Fermette Marbeuf". 

jeudi 23 mai 2013

L' ART NOUVEAU "la révolution décorative" À la Pinacothèque de Paris, du 18 avril 2013 au 08 septembre 2013

Depuis un mois que mes amitiés me demandaient si j'étais allée voir l'expo sur l'Art Nouveau et voulaient connaître mon avis, j'y suis enfin allée dimanche dernier, en fin d'après-midi, alors que dehors il pleuvait des hallebardes. 


Eugène Grasset - Salon des Cent -la-bonne-
Affiche de l'exposition à la Pinacothèque.

J'étais vraiment anxieuse de la découvrir. Depuis l'exposition "Les sources du XXe siècle, les Arts en Europe de 1884 à 1914" organisée au Musée national d'art moderne de Paris en 1960-1961, il n'y avait pas eu une telle rétrospective, bien que l'actuelle ne concerne que la France. 
C'est un poncif que de dire que l'Art Nouveau est un grand oublié de l'histoire de l'art en France et notamment dans la capitale. Pour preuve, il n'y a pas un seul musée sur ce thème à Paris qui est, avec Nancy, la ville où ce style est le plus représenté. Il faut naviguer entre plusieurs lieux, pour se faire une idée de ce mouvement artistique (Petit Palais, Musée d'Orsay et Musée des Arts Décoratifs principalement). Honteusement, je dois expliquer lors de mes visites guidées, qu'à la mort de Guimard, sa veuve a proposé aux autorités françaises de transformer en musée, son hôtel au 122, avenue de Mozart dans le 16è et que celles-ci ont refusé. Donc, Paris n'a pas de musée Guimard, alors que Bruxelles a son musée Horta et Barcelona à la Casa Batllo ou La Pedrera de Gaudi, ni de musée consacré à l'Art Nouveau.
Je constate également que, un mois après son ouverture, aucun magazine d'art ne lui a consacré un numéro spécial ou un article important.
Je n'ai pas été déçue, sans être enchantée non plus. Encore une expo d'objet pour l'objet! J'ai l'impression de toujours voir le même type d'exposition à Paris, où l'objet est roi et son histoire, son contexte, sa fonction sont souvent oubliés. Je rêve de concepts novateurs, tout comme l'Art Nouveau le fut à son époque. Bien sûr, de par le titre de l'exposition: "la révolution décorative", j'aurais dû m'y attendre.  Il s'agissait bien essentiellement de décoration. J'aurais aimé, par exemple, voir un intérieur de l'époque avec les objets mis en scène, retraçant ainsi beaucoup mieux la révolution fantastique qui a eu lieu en l'espace d'une vingtaine d'années, entre 1890 et 1910, dans tous les domaines de l'art. Quelle meilleure manière de présenter l'idée de 'l'art en tout"? Car, l'absence notamment de l'architecture ici est vraiment à regretter, même si elle est indiquée dès le départ. Il aurait été facile de la matérialiser par des photographies. Pourquoi pas, également, ne pas imaginer des bijoux portés par des mannequins avec les costumes et les coiffures de l'époque? De la musique diffusée en douceur, changeant de salle en salle, aurait apporté une belle ambiance à l’ensemble  En tout cas, une présentation plus vivante que celle tellement classique de beaux objets dans de belles vitrines. A ce sujet, rien à dire. Dans beaucoup de cas, il est possible de voir l'objet sur toutes ses faces et l'éclairage le met bien en valeur. L'organisation thématique m'a paru également bien pensée, même si manquant un peu d’originalité. Je n'ai fait que survoler les panneaux explicatifs, esthétiquement présentés dans un style très Art Nouveau, mais avec un texte un peu trop simple et  général. Quant à l'étiquetage, dire qu'il est succinct serait peu dire! J'aurais beaucoup apprécié quelques explications d'ordre technique concernant les procédés de fabrication, ou présentant l'usage de certains objets, ce qui leur aurait apporté plus que l'aspect purement décoratif.


Table libellule - Emile Gallé

Néanmoins, la principale qualité de cette exposition est l'opportunité qui nous est donnée de voir des objets provenant majoritairement de collections privées et par la même, non accessible au public. De grands collectionneurs comme Robert Zehil, de Monte Carlo ont prêté de très beaux objets comme cette table libellule d'Emile Gallé, datant de 1900.

Vase de Cerny - Hector Guimard - Manufacture de Sèvres 

Ou cet exemplaire du vase de Cerny, de Guimard, provenant de la manufacture de Sèvres, dont j'ai parlé il y a peu ici.

Dalila - Emmanuel Villannis - 1900 -  Bronze et ivoire
La veuve de Victor Arwas, grand spécialiste londonien de l'Art Nouveaua également prêté de beaux objets  comme cet énigmatique buste de Dalila d'Emmanuel Villannis, beaucoup moins connu du grand public que Gallé ou Guimard. Sculpteur français d'origine italienne, il travaille le bronze et s'attache à représenter essentiellement des femmes, généralement en buste, comme c'est le cas ici. 
Donc une exposition qui se visite rapidement, car malgré le nombre de pièces (200) rien n'est fait pour intéresser le visiteur au-delà de la contemplation esthétique. Le prix d'entrée me semble excessif au regard du temps passé et de la qualité de l'exhibition. 



Les photos qui illustrent cet article, proviennent du dossier de presse ou du site de la Pinacothèque

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Un mes que mis amigos me preguntan si ya había visto la exposición de Art Nouveau y querían saber mi opinión. Finalmente fui el domingo pasado, por la tarde, mientras estaba lloviendo afuera a cantaros. Estaba muy ansiosa por descubrirla. Desde la exposición " Los orígenes del siglo XX, Artes Europa 1884-1914 ", presentada en el Museo Nacional del Museo de Arte Moderno de París, en 1960-1961, no había habido tal retrospectiva, aunque la actual interesa sólo Francia.
Es un cliché decir que Art Nouveau es un gran olvidado del público en Francia. Como prueba de ello, no hay un solo museo en París sobre el tema, y que es, con Nancy, la ciudad donde está más representado este estilo. Para verlo hay que pasear entre múltiples ubicaciones y visitar varios museos ( Petit Palais, Musée d'Orsay y el Musée des Arts Décoratifs, principalmente). Es vergonzoso que tenga que explicar durante mis visitas guiadas, que a la muerte de Guimard, su viuda ofreció a las autoridades francesas, hacer un museo, en su casa del 122 Avenida Mozart en el districto 16 y que se lo negaron. Así que París no tiene ningún museo Guimard, mientras que Bruselas tiene el Museo Horta y Barcelona la Casa Batlló y La Pedrera, o no hay un museo dedicado al Art Nouveau.
Observo también que un mes después de inaugurada esta exposición, ninguna revista de arte le ha dedicado un número especial o un artículo importante.
La exposición no me ha decepcionado, pero no me ha emocionado tampoco. Es otra expo más del objeto por el objeto! Siempre me parece ver el mismo tipo de exposición a París, donde el objeto es el rey y su historia, su entorno, su función a menudo se pasa por alto. Me gustaría ver conceptos innovadores, así como el Art Nouveau lo fue en su momento. Por supuesto, con el título de la exposición:  "revolución decorativa" , era de esperarse.  Me hubiera gustado, por ejemplo, una vista del interior de las casas con objetos puestos en escena y darle así mayor realce a la fantástica revolución que tuvo lugar en el espacio de veinte años, entre el 1890 y 1910, en todos los campos del arte. ¿Qué mejor manera de introducir la idea de "arte en todo?" Y qué pensar de la arquitectura totalmente ausente, lo que aquí es realmente lamentable, aunque se especifique desde el principio. Hubiera sido fácil de materializarla con fotografías. ¿Por qué, también, no pensar en joyas presentas en maniquíes con trajes y peinados de la época? Y la música que se hubiera podido ir cambiando de una pieza a otra.   En cualquier caso, una exposición más viva que la de objetos presentados convencionalmente de manera hermosa en bellas vitrinas. Aunque, en este sentido, no haya nada que decir. En muchos casos, es posible ver el objeto desde todos los lados, y con excelente iluminación. La organización y la temática de cada pieza están bien pensadas, aunque falta un poco  de originalidad.  Destacan bellos paneles de texto explicativo, presentados visualmente en un estilo Art Nouveau, pero a la vez los objetos son presentados con un texto demasiado simple y general. Donde las explicaciones sobre técnicas, procesos, o el uso de ciertos objetos, está absolutamente ausente. Lo que habría traído algo más que el aspecto puramente decorativo.
Sin embargo , la característica principal de esta exposición es la oportunidad que se nos da para ver objetos en su mayoría provenientes de colecciones privadas y por lo mismo, poco accesibles al público. Grandes coleccionistas como Robert Zehil de  Monte Carlo prestaron objetos como esta mesa libélula e Emile Gallé, de 1900 o el vaso de Cerny de Hector Guimard. La viuda de Víctor Arwas gran especialista en Londres Art Nouveau , también  prestó objetos bellos como el busto enigmática Dalila de Emmanuel Villannis mucho menos conocido por el público como Gallé o Guimard. Escultor francés de origen italiano, que trabajó el bronce y representó principalmente bustos de mujeres.
A pesar del número de los objetos presentados (200), le exposición se visita rápidamente, porque nada está hecho para atraer al visitante más allá de la contemplación estética. El precio me parece  excesivo en relación con el tiempo empleado y la calidad de la exposición. 
Las fotos que ilustran este provienen del dossier de prensa o del sitio web de la Pinacoteca

lundi 20 mai 2013

Lungomare de Viareggio ou Viale Regina Margherita, province de Lucca en Toscane

Ce week-end pluvieux de Pentecôte, a fait que j'ai eu envie de repartir vers l'an dernier, en septembre, alors que je découvrais sous le soleil cette superbe ville balnéaire proche de Luccas et sa superbe architecture 1900.
Une promenade en bord de mer, flanquée de magnifiques constructions Art Nouveau qui resplendissent sous le soleil. Un rêve pour tout amateur de ce style.


Son nom vient du latin "via regis" qui désignait la voie qui reliait Lucca à la mer et aboutissait à cette petite villle. Au début du XXè siècle, elle devient une ville balnéaire très prisée. Ainsi est construite sa passeggiata,  connu également comme Lungomare de Viareggio ou Viale Regina Margherita avec de nombreux restaurants, cafés et commerces construits dans le style Art Nouveau. Malheureusement, à l'époque, la majorité des construction était en bois et un incendie en 1917 les a presque toutes détruites. Par bonheur, beaucoup on été reconstruites dès 1920. 


Le chalet Martini, un petit édifice tout en bois, miraculeusement préservé, est  l'unique témoin intact de cette époque. Construit en 1899, il n'a subit quasiment aucune transformation. Cela vaut la peine d'en passer le seuil, afin d'admirer un très beau plafond datant des années 20, qui représente le mouvement des astres.


le gran Caffé Margherita, un des plus beaux bâtiments de cette promenade, se trouve juste à côté. Il est parfaitement reconnaissable de loin, grâce à ses deux tourelles aux coupoles de style mauresque. Il est actuellement occupé par un restaurant qui s'étend par une terrasse qui cache quelque peut la belle galerie intérieure, sur la passeggiata et une librairie.



Construit à l'origine, tout en bois, en 1902, il a été reconstruit en 1928 dans un style éclectique, mélangeant Art Nouveau, Art Déco et style mozarabe. Les caissons peints du plafond sont particulièrement beaux, ornées de beaux motifs géométriques et figuratifs. Vous pourrez y déguster de délicieux spaghetti ai frutti di mare légèrement piquants, sur les lieux mêmes où le grand Puccini aimait se restaurer.



Dans le trio de constructions, tout au début de la promenade, ma préférée est le Magazzini Builio 48, la plus tardive, datant des années 30 et paradoxalement, celle qui me parait le plus dans le sytle Art Nouveau, notamment par les deux ouvertures ovales, de chaque côté.


  

       Si vous le souhaitez, vous pouvez continuer votre balade en bord de mer (curieusement, sans pratiquement jamais la voir, car cachée par les constructions) et vous régaler en découvrant de très belles façades avec de nombreux détails Liberty.







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En este fin de semana lluvioso de Pentecostés, me dieron ganas de buscar el sol y volver all año pasado, en septiembre, cuando descubrí esta hermosa ciudad costera, cerca de Lucca y su bella arquitectura en 1900. 

Un paseo a la orilla del mar, bordeado por hermosos edificios de estilo Art Nouveau que brillan bajo el sol. Un sueño para cualquier amante de este estilo. Su nombre Viareggio viene del latín "Viale Regis", que designaba una ruta que unía Luccas al mar y llevaba hasta esta pequeña ciudad. A principios del siglo XX, se convirtió en una ciudad balnearia. Así fue que su passeggiata,  también conocida como Lungomare en Viareggio o Viale Regina Margherita, se adornó con muchos restaurantes, cafeterías y tiendas construidas en el estilo Art Nouveau. Por desgracia, en aquella época,, la mayoría de las construcciones eran de madera y un incendio en 1917 las destruyó casi todas. Afortunadamente, muchos fueron reconstruidas en 1920.  La Casa Martini, un pequeño edificio de madera, milagrosamente conservado intacto, es el único testigo de esta época. Construido en 1899, no ha sufrido casi cambios. Vale la pena cruzar el umbral, para admirar un hermoso plafon que data de los 20' y que representa el movimiento de los planetas.
El Gran Caffe Margherita, es uno de los más bellos edificios de este paseo y está justo al lado. Es perfectamente reconocible desde lejos, con sus dos torres con cúpulas de estilo morisco. Está ocupado actualmente por un restaurante con una bella terraza que da a la passeggiata y una librería.
Originalmente construido totalmente de madera en 1902, fue reconstruido en 1928 en un estilo ecléctico,que mezcla de Art Nouveau, Art Deco y mozárabe. El artesonado pintado es particularmente hermoso, decorado con bellos motivos geométricos y figurativos. Se puede disfrutar de unos deliciosos espaguetis frutti di mare ligeramente picante, en el mismo lugar donde al gran Puccini le encantaba comer. En el trío de edificios al inicio de la caminata, mi favorito es el Magazzini Builio 48, de los 30' y, paradójicamente, el más cercano al Art Nouveau, que incluye dos aberturas ovaladas en cada lado.
   Si se desea, se puede continuar el paseo por la playa (curiosamente, sin casi nunca verla porque oculta por los edificios) y descubrir hermosas fachadas con muchos detalles Liverty.