vendredi 24 mai 2013

Julien, 16, rue du Faubourg Saint-Denis - Paris 10ème (1901-1902)

Après l'exposition à la Pinacothèque, un dîner dans une brasserie Art Nouveau s'imposait. J'ai choisi "Julien", où je n'étais pas encore allée avec mon complice de presque toutes mes sorties restaurant.
Un signe? Je n'ai pas pu faire de photos avec mon appareil car, étourdie que je suis, mon ami a vite fait de comprendre que j'avais oublié de remettre la batterie après l'avoir rechargée. C'est donc avec mon téléphone que j'ai pris quelques (très mauvais) clichés.
Dès l'entrée, je n'ai pas été emballée par cette longue salle rectangulaire, dont toute la première partie était déserte (manque de personnel?);  recouverte de grands miroirs, aux boiseries murales couleur ocre sale qui ne mettent pas du tout en relief les peintures sur verre.
Comme c'est indiqué sur le site du restaurant , entre les miroirs, se trouvent des décorations de deux maîtres verriers Armand Ségaud illustrateur peu connu auteur des représentations de paon au fond de la salle et de Louis Trézel, dont j'avais bien apprécié les décorations florales du  Bouillon Racine. Ici, il signe les portraits de quatre jeunes femmes gracieuses, à la chevelure fleurie, symbolisant les quatre saisons. 

 

La longue salle est éclairée par une belle verrière, plus tardive. Créée en 1924 par Charles Buffet, elle est bien plus Art Déco que Art Nouveau.



La porte vitrée de l'entrée et le comptoir, que je n'ai malheureusement pas pris en photos, sont en bois massif  et dans un style qui se veut "Majorellé".
Je n'ai pas l'habitude de parler de la qualité de la cuisine des brasseries que je visite, mais je vais faire une exception ici tant elle est, sans doute aucune, absolument pas à la hauteur du cadre, ni du prestige du lieu, ni des prix. Nous avons dû renvoyer l'entrée et le reste était très décevant. Le tout m'ayant valu une mauvaise nuit avec de très désagréables troubles digestifs.
J'ai été vraiment très loin de l'enchantement vécu "Chez Mollard" ou à la "Fermette Marbeuf'".

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Después de la exposición en la Pinacoteca, se requería una cena en una Brasserie Art Nouveau. Elegí "Julien", donde aún no había ido, con mi querido compañero de casi todas mis salidas en restaurantes modernistas.
Una señal? No pude tomar fotografías con mi cámara porque soy un despiste. Mi amigo no tardó en darse cuenta de que me había olvidado de ponerle la batería después de cargarla. Entonce no tuve más que tomar unas pocas fotos (malas) con mi teléfono.
Al entrar, la larga sala rectangular, cuya primera parte estaba desierta (por falta de personal?) me decepcionó bastante. Las paredes color ocre sucio, cubiertas de espejos, no ponen para nada en valor las bellas pinturas sobre vidrio..
Como es indicado en la página del restaurante,, entre los espejos, las decoraciones son de dos maestros vidrieros Armand Ségaud, ilustrador poco conocido, realizo les representaciones de pavo real en el fondo del restaurante y Louis Trézel, del cual me encantaron los ornamentos florales del   Bouillon Racine .  Quien firma elegantes retratos de cuatro mujeres jóvenes, con el pelo adornado de flrores, que simbolizan las cuatro estaciones. 
La sala está iluminada por un hermoso dosel, creado en 1924 por Charles Buffet, que es mucho más estilo Art Deco que Art Nouveau. La puerta de la entrada y el mostrador, de los cuales lamentablemente no tomé fotos, son de madera sólida y de un estilo que quisiera ser "Majorelle".
No suelo hablar de la calidad de la cocina de los restaurantes Art Nouveau que visito, pero voy a hacer una excepción en este caso, ya que es, sin ninguna duda, ni a la altura del marco, ni del prestigio del lugar, ni de los precios. Tuvimos que devolver la entrada y el resto fue muy decepcionante. Todo resultó en una mala noche con problemas digestivos desagradables.
Estuvimos muy lejos de la magia vivida en "Chez Mollard"o en la "Fermette Marbeuf". 

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